

CATONGO - AMELONADO
Cacao rare aux fèves blanches, il s’agit d’un cacao de la famille des Amelonado dont la blancheur est dûe à l’absence des gènes exprimant la couleur des fèves.
Le planteur João Tavares est connu pour ses innovations techniques, notamment en matière de fermentation. Ainsi a-t-il conçu des caisses de fermentation cylindriques. L’avantage c’est que la température y est plus homogène que dans les caisses rectangulaires traditionnelles où les coins sont toujours moins chauds.
Les fèves du cacaoyer Catongo sont d'une variété dite récessive
en anthocyanine, la substance qui colore les fèves de cacao en violet.
Ainsi, le Catongo se caractérise par une faible et douce acidité et des notes d'agrumes et de fruits rouges. Il convient bien à une torréfaction basse température.


CABRUCA - BAHIA
L'introduction du cacao dans la région Bahianaise du Brésil
date de la fin du 17ème siècle.
Cette région présente en effet à la fois des conditions de culture et de sols idéales ainsi qu'un climat propice, ce qui la prédisposait à accueillir les variétés Parâ, Comum et Scavina originaires du haut bassin amazonien.
Lorsque l'on s'aventure le long des routes qui partent de la ville,
il est difficile de penser que tout le couvert forestier que l'on voit cache des plantations de cacao. Cet aspect sylvestre, donnant l'impression que la forêt atlantique - Mata Atlântica - est encore bien présente, provient du type de culture traditionnel appelé Cabruca.
Véritable élément paysager rappelant une forêt, la Cabruca est un système agricole extensif, dans lequel les cacaoyers sont plantés sous le couvert d'arbres fruitiers et de grands arbres indigènes.
PATAXÓ TRIBE
Les Pataxó sont un peuple indigène du Brésil et vivent dans plusieurs villages du sud de l'État de Bahia et du nord de l'État de Minas Gerais.
Ils parlaient autrefois la langue Pataxó, mais parlent maintenant le portugais et une version revitalisée de la langue Pataxó appelée Patxohã. Le territoire des Pataxó fait partie d'une région plus vaste traditionnellement habitée par le groupe.
La région a été principalement convertie en fermes privées par des colons qui ont persécuté les Pataxó. En 1961, ils ont été expulsés de la plus grande forêt restante et intégrés à la société dominante, perdant leur identité indigène et s'installant dans les villes.
Les données anthropologiques et génétiques indiquent que la plupart des peuples amérindiens descendent de migrants venus d'Asie du Nord (Sibérie) qui ont pénétré sur le continent américain par le détroit de Béring à la fin de la dernière période glaciaire,
il y a entre 13 000 et 17 000 ans.


CANDOMBLÉ
Le Candomblé est un curieux mélange entre les croyances chrétiennes des colonisateurs portugais et les rites africains des esclaves amenés de force au Brésil du XVIe au XIXe siècle, date de l’abolition de l’esclavage dans le pays.
Il est également pratiqué sous d’autres formes dans certains des pays voisins comme l’Uruguay, le Paraguay, l’Argentine ou le Venezuela. Mais c’est au Brésil qu’il prend toute sa dimension historique. Le candomblé fait partie intégrante des mœurs de toute la population. Les Brésiliens vont faire des offrandes à Iemanja, la déesse de la mer lors de grandes cérémonies le 31 décembre à Rio ou le 2 février à Bahia, ou se faire lire l’avenir grâce aux buzios, la divination par les coquillages.
Tout le monde ou presque connaît son orixá et c’est cette présence surnaturelle protectrice qui poussent les Brésiliens, quel que soit leur origine et leur niveau social, à s’attacher à ces rites mystiques qui remontent à leurs lointains ancêtres venus de l’autre côté de l’océan Atlantique.

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